Centre-nord : Un projet sur les pratiques endogènes de réconciliation, comme mode de gouvernance pour les Burkinabè, lancé à Kaya

Publié le vendredi 13 mai 2022 à 19h10min

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Centre-nord : Un projet sur les pratiques endogènes de réconciliation, comme mode de gouvernance pour les Burkinabè, lancé à Kaya

L’Institut des sciences des sociétés (INSS) du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST) et ses partenaires ont organisé un atelier de lancement du projet de recherche-développement sur « les pratiques endogènes de réconciliation dans la région du Centre-nord comme mode de gouvernance pour les Burkinabè. », le mercredi 11 mai 2022 à Kaya. La cérémonie était présidée par Laurent Kontogom, représentant le gouverneur de la région du Centre-nord.

La situation sécuritaire au Burkina, avec son corollaire de dommages, a provoqué une détérioration du tissu social mettant, à mal le vivre-ensemble, la paix et la cohésion sociale.

C’est dans ce contexte, que l’Institut des sciences des sociétés (INSS) du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST) et trois (3) partenaires, l’ONG EDUCO, l’Association pour la promotion de la diversité culturelle du Centre-nord (APDC-CN) et le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) ont obtenu un appui financier du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour exécuter un projet de recherche dans la région du Centre-nord.

Dr Sien So Sabine Léa Somé, coordonnatrice du projet

Intitulé « Les pratiques endogènes de réconciliation dans la région du Centre-nord comme mode de gouvernance pour les Burkinabè », le projet veut contribuer à la mise en place d’un mode de gouvernance basé sur les mécanismes endogènes de réconciliation dans les communes de Boussouma, Boala, Tikaré.

« Ce projet veut s’appuyer sur les exemples de bonnes pratiques endogènes de réconciliation pour trouver une meilleure stratégie de promotion de la cohésion sociale dans le cadre de la bonne gouvernance » a expliqué Dr Sien So Sabine Léa SOME, coordonnatrice du projet et chercheur à l’INSS. Revenant à l’objectif de l’atelier, elle dira qu’il vise à informer toutes les parties prenantes (leaders d’opinion, traditionnels, religieux, …), du projet sur les objectifs et les résultats attendus, afin de solliciter leur engagement pour l’atteinte desdits résultats.

Vue des participants

Et pour ce faire, les acteurs de mise en œuvre peuvent compter sur l’accompagnement et l’engagement des parties prenantes du Centre-nord, selon le représentant du gouverneur. « Dans le contexte actuel, le recours aux mécanismes traditionnels/endogènes de prévention et de résolution des conflits s’avère nécessaire. C’est ainsi que nous saluons cette initiative qui mobilise et implique les autorités coutumières, religieuses, politiques, les responsables de la société civile dans le processus de mise en œuvre de ce projet » a déclaré Laurent Kontogom dans son discours.

Deux recommandations ont été formulées par les participants au terme de l’atelier : Que les enquêteurs fassent preuve d’adaptabilité et que le projet prenne en compte les expériences similaires pour les capitaliser.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Lefaso.net/Kaya

Portfolio

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