Eau et assainissement : Le projet REGIS-ER vole au secours des habitants de la commune de Barsologho

Publié le mercredi 1er août 2018 à 01h44min

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Eau et assainissement : Le projet REGIS-ER vole au secours des habitants de la commune de Barsologho

Une équipe du Projet de résilience et croissance économique au Sahel - Renforcement de la résilience (REGIS-ER) a effectué une visite de ses réalisations dans la commune de Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, le lundi 23 juillet dernier.

Après les étapes de Barsalogho et Sidogho dans la province du Sanmatenga, la délégation de REGIS ER a fait sa dernière escale à Kossoghin, dans la même province.
Situé à environ 62 kilomètres de Kaya, dans la région du Centre-Nord, le village Kossoghin, qui est composé d’une population estimée à plus de 1 500 habitants, avait des difficultés au niveau de l’eau et de l’assainissement. Le village ne comptait que deux forages dont l’un était en état de dégradation.
Dans le but de permettre l’accès à l’eau potable aux populations vulnérables, le projet REGIS-ER a réhabilité l’un des deux forages de Kossoghin. Cette action a été possible, selon les organisateurs, par l’appui de l’Association des usagers de l’eau (AUE). Le rôle de l’AUE a consisté entre autres à mettre le projet en relation avec les artisans pour réparer les pannes et à sensibiliser la population à la propreté autour des points d’eau.

En ce qui concerne les pratiques d’hygiène et assainissement améliorées, REGIS-ER a réalisé 25 latrines familiales sans subvention par les communautés des villages par la politique de l’Assainissement total piloté par la communauté (ATPC). Toutes les 35 concessions du village ont au moins une latrine.

Par ces actions, Kossoghina été déclaré village ayant atteint la Fin de défécation à l’air libre (FDAL) le 20 juin 2018. Ainsi, le projet REGIS-ER a également mis en place un Comité d’assainissement du villageois ou du quartier (CAV/Q) et appuie l’actualisation des plans de ce comité pour l’atteinte et le maintien du statut FDAL.
Avantages et réactions des acteurs

« Pour que ces activités soient efficaces, les gens ont besoin de capacités afin que les activités puissent fonctionner convenablement. L’une de ces compétences qui doit être acquise est la capacité de travailler ensemble. C’est dans ce sens que notre ONG NCBA Clusa intervient. Certes, nous aidons les populations à acquérir des compétences mais le vrai travail, c’est eux qui le font », a fait savoir le président de The National cooperative business association Clusa international (NCBA Clusa), O’Brien Doug.

Alain Ky Zerbo, représentant pays REGIS ER Burkina

A la fin de la visite, le représentant pays de REGIS-ER Burkina, Alain Ky-Zerbo, a fait la genèse du projet. « Dès que nous avons démarré le projet, nous avons proposé des activités qui pouvaient réduire la vulnérabilité des ménages et communautés. De manière progressive, nous nous sommes concentrés sur un paquet d’activités qui a été validé par les bénéficiaires. Ces activités concernent l’élevage, l’agriculture de conservation, l’irrigation, les jardins de case, l’accès à l’eau potable, l’hygiène et assainissement et la gouvernance au niveau communal », a-t-il clarifié.

O’Brien Doug, président de NCBA CLUSA

En rappel, le Projet de résilience et croissance économique au Sahel - Renforcement de la résilience (REGIS-ER) est financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et mis en œuvre par The National cooperative business association Clusa international (NCBA Clusa). Depuis 2014, REGIS-ER cherche à renforcer la résilience des populations du Burkina Faso et du Niger, à travers l’amélioration de leur sécurité alimentaire, nutritionnelle et économique. Au Burkina, REGIS-ER intervient dans les régions du Centre-Nord, de l’Est et du Sahel.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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