Le Burkina Faso a signé le 1er septembre 2022, une convention de financement avec l’Union européenne, pour mettre en œuvre un programme d’appui à la stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori-Djibo (OKDD). Un accompagnement qui s’inscrit dans le cadre de son cycle de programmation 2021-2027 de l’Union européenne.

Déployées dans les domaines de la sécurité alimentaire (soutien à l’agriculture et à l’élevage), la formation professionnelle, le développement local, le renforcement de la cohésion sociale et de la bonne gouvernance locale, les différentes activités sont mises en œuvre par les quatre (04) opérateurs notamment ENABEL/GIZ ; EXPERTISE France, LABO CITOYENNETE et OXFAM. Le bureau d’études Application européenne de technologies et services (AETS), assistant technique (AT), a pour rôle d’apporter un appui conseil aux principaux acteurs de mise en œuvre du programme, à travers la réalisation d’activités opérationnelles d’animation, de suivi et de coordination des différentes composantes du projet.

Dans le cadre de l’accompagnement des opérateurs, l’AT - AETS a organisé un atelier de renforcement des capacités à l’endroit des points focaux desdits opérateurs sur la collecte, le suivi et la mise en œuvre des activités. Par ailleurs, une session de travail a eu lieu autour des bilans consolidés de la mise en œuvre des activités des opérateurs, de même que le Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2024.
« Au cours de cette session, nous avons été outillés sur plusieurs outils de collecte de données et de suivi de l’exécution des activités du programme OKDD, qui nous permettront d’être plus efficaces sur le terrain » a expliqué Magloire Kodjo Agbegnido, responsable des programmes à Expertise France (EF).

A l’issue des travaux, les points focaux des différents opérateurs ont pris connaissances des outils élaborés par AETS et AT, procédé à des ajustements afin d’avoir la même compréhension pour une mise en œuvre coordonnée de nos différentes actions. Une initiative appréciée par les bénéficiaires, en ce sens qu’elle permet à l’ensemble des opérateurs d’utiliser les mêmes outils de suivi et de collecte des données.

« Cette formation est la bienvenue, nous sortons de cette formation avec des connaissances sur l’utilisation de la plateforme d’archivage de rapports et des données, l’outil de capacité d’intervention, l’outil de suivi de la mise en œuvre des activités ainsi que l’outil de capitalisation des résultats, sur lesquels nous avons apporté des ajustements » a lancé Armelle Alice Zongo, coordonnatrice du projet de renforcement de la résilience des populations vulnérables affectées par la crise sécuritaire et les effets du changement climatique dans les régions du Centre-nord et du Sahel.

L’atelier a connu la participation effective de la Direction générale de la coopération (DGCOOP) du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Kaya/Lefaso.net